Article publié le 20 septembre 2017

  • Bonjour Vincent, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle Vincent ALBARELLO triathlète de 40 ans et papa de deux enfants. J’ai commencé le triathlon en 2010 et je suis licencié au club de Monaco triathlon. J’ai participé à 15 Ironman. Je suis également blogueur à mes heures perdues et manager du futur team Dare2tri France.

  • Comment s’est passée ta saison ?

Cette saison fut celle de tous les défis  avec 3 Half et 4 Ironman ! Ça été une sorte de thérapie car j’ai dû surmonter des problèmes personnels et j’avais besoin d’évacuer le stress par le sport ! L’objectif simple : être Finisher. Malheureusement, ça n’a pas toujours été le cas mais j’ai fait un énorme travail de mental !

  • Tu es présent sur beaucoup d’évènements en tant que bénévole auprès d’organisateurs. Peux-tu nous faire partager ta passion sur cet aspect ?

Effectivement, je suis très impliqué dans diverses organisations. Pour moi c’est très important de m’impliquer dans les courses. Tous les ans je donne un coup de mains a mon ami Benjamin Sanson lors du Frenchman mais aussi au sein du circuit ironman France. Yves Cordier est quelqu’un que j’apprécie énormément et je me donne à fond lors des différentes missions. C’est quelque chose de très important même si durant le week end je participe parfois. Cette année J’ai été « spotter » lors du 70.3 de vichy c’était fantastique.

  • Quelle est ton meilleur souvenir en compétition ?

Mon plus beau souvenir de courses… c’est extrêmement difficile car chaque Ironman est magique. Mais le plus fantastique est des certainement le finish de l’Embrunman avec un public juste énorme J’ai pleuré durant de longue minutes tant l’émotion était forte !

  • Une petite anecdote que tu as pu vivre au cours de tes expériences diverses ?

Une anecdote particulière fut le 11 juin de cette année. On est au lendemain de l’Alpsman J’ai eu un arrêt de la part des médecins pour cause de déshydratation sévère. Un immense triathlète pro m’a beaucoup remonté le moral. Cet échec m’avait beaucoup affecté car je courais pour l’association Sepas Impossible. Cet athlète c’est Marcel Zamora qui a réussi à trouver les mots justes pour me remotiver. Merci encore Zam pour ce moment si humain et si particulier.

  • Comment ta pratique s’intègre dans ta vie de tous les jours ?

Ma priorité est l’éducation de mes enfants ! Ils passent avant tout. Je me lève très tôt pour faire mes séances et me couche très tard en semaine afin d’effectuer le planning des entraînements dans les trois disciplines. Les weekends où je ne les ai pas je peux charger à 12h dans le weekend sans problème.

  • Quel est le sentiment général que tu ressens à faire ce sport ?

Lorsque tu as gouté a la distance Ironman, il est très difficile de ne pas y être accro. Ce sport me rend de plus en plus fort ! Ma devise « be strong » me sert dans la vie de tous les jours ! Le tri m’a rendu meilleur.

  • La Fédération de Demain vient de naître. Quelle est ton opinion sur cette association et sa philosophie ?

Mon expérience des différentes courses internationales me permettent de comparer avec les nations étrangères que je connais un peu aussi. La France est une immense nation de triathlon mais j’ai l’impression que l’on est bridé!

J’ai passé 3 jours sur les championnats du monde ITU à Rotterdam, et j’ai noté un réel décalage entre le potentiel de la France et certaines autres nations. Il y a énormément de choses à faire, notamment sur le secteur de la communication générale et au sein des écoles de triathlon aussi !

La France compte plus de 60 millions d’habitants. Le nombre de licenciés est trop faible malgré les diverses actions déjà mises en place.

En ce qui concerne la Fédération de Demain, le projet est juste très ambitieux et je partage à 200% les valeurs. Le plaisir de partager notre passion est essentiel et d’impliquer tout le monde est une très bonne chose ! Je retrouve ces valeurs à travers la Fédération de Demain.

Merci pour ton retour et bonne récupération en cette fin de saison !

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