Article publié le 25 septembre 2017
Bonjour Isabelle, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m appelle Isabelle PONS, j ai 58 ans, j’habite à SETE, je suis mariée, j’ai 2 grands enfants 34 et 30 ans et j’ai 2 petites filles de 5ans et 3 ans. Je suis professeur agrégé d ‘EPS, j ‘enseigne en lycée et je pratique le triathlon depuis une dizaine d années après une longue pratique de courses sur route , trails et ultra trails. Je suis licenciée au SETE THAU TRIATHLON
Quelle est ta distance de prédilection et comptes tu diversifier tes objectifs ?
Je pratique toutes les distance du XS au L avec une préférence pour le M qui pour moi est idéal pour garder de bonnes sensations et me faire plaisir tout au long de la course. Je prévois chaque année 2 half durant la saison pour arriver à monter sur un full IRONMAN. Ce sera mon objectif dans 2 ans quand je vais changer de groupe d âge et passer en V5 ……Peut être une qualif pour HAWAI qui sait……
Quelle est la course que tu as préférée ?
Incontestablement ma course en SLOVAQUIE lors du Championnat du monde CHALLENGE en juin 2017.Une expérience unique à vivre au moins une fois dans sa vie de triathlète. Une organisation au top, le privilège de côtoyer Alistair BROOWLEE et de partager ce moment avec mon fils lui aussi qualifié pour ce championnat du monde
Quelle est ta meilleure performance ?
Il y a pour moi 3 meilleures perfs car elles m’ont donné envie de continuer encore et encore. En 2014, Championnat de France Groupe d’âge à NICE où je finis vice championne de FRANCE Groupe d’âge le jour ou je suis grand mère pour la 2eme fois. En 2016, Podium Half IRON VICHY avec une 2eme place en V4F. En 2017, Championnat du monde CHALLENGE SLOVAQUIE 9éme V4 et 1ERE Française.
Une petite anecdote que tu as pu vivre au cours de tes expériences diverses ?
Lors du Triathlon de CANNES en Avril 2015, premier triathlon de la saison avec une eau à 14 degrés. Je termine la natation complètement gelée dans la zone de transition. Je mets mes chaussures de running et je pars pour la course l’arbitre me dit stop : « le vélo il est où? » J’étais tellement gelée que je crois qu’inconsciemment j’ai voulu zappé le vélo ce jour là !
Comment ta pratique s’intègre dans ta vie de tous les jours ?
J’ai la chance d’avoir un métier qui m’autorise beaucoup de temps libre que je consacre à mes entrainements triathlon. J’habite dans une ville qui est un véritable terrain de jeu pour moi : la mer pour nager, le littoral pour rouler et courir et les Cévennes pas très loin pour rouler avec du dénivelé Quoi demander de plus ? Je peux m’organiser des 1/2 journées pour enchainer les activités et tout ça sous le soleil ça fait rêver non?
Quel est le sentiment général que tu ressens à faire ce sport ?
Pour moi le triathlon est un style de vie voire même un art de vivre. Toute la famille vibre triathlon et c’est toujours un grand bonheur de se retrouver ensemble au départ d’une course. A travers cette passion je visite le monde et j’aime particulièrement pouvoir rouler lors d’une compétition dans Barcelone, Zurich, Genève, Miami. C’est ma manière de découvrir le monde et je ne m’en lasse pas.
Cela fait 50 ans que je fais du sport sans modération. C’est pour résoudre un problème d’hyperactivité que mes parents m’ont inscrite à la gym à 6ans j’ai donc un passé de gymnaste. A17 ans je suis passée à la course à pied durant mes études en STAPS là j’ai testé toutes les distances en course puis j’ai découvert le trail et l’ultratrail. Il y a 10 ans je suis passée au triathlon parce que je voulais diversifier ma pratique. Le plus dur a été de reprendre la natation et puis finalement je me suis rendue compte que le triathlon me convenait parfaitement. C’était ludique et enchainer des activités sur une même compétition c’est grisant ‘adaptation du corps au changement d’activité, la gestion de l’effort pour enchainer sans souffrir et en se faisant plaisir c’est vraiment top. En fait avec le recul je me dis que le triple effort était vraiment fait pour moi : plaisir et bien être, sûrement la recette pour durer dans ce sport
La Fédération de Demain vient de naître. Quelle est ton opinion sur cette association et sa philosophie ?
Le monde change, le monde sportif aussi et je pense que des projets innovants concernant un sport comme le triathlon sont essentiels pour faire avancer une fédération. Ce sport se développe, s’ouvre aux amateurs, beaucoup de clubs se créent dans les régions avec des personnes qui veulent valoriser la pratique du triathlon et la rendre accessible au plus grand nombre et surtout aux femmes. Si la fédération de demain permet aux amateurs anonymes de se faire entendre d’être reconnus et écoutés alors je crois effectivement que « Demain vous appartient». Et dans cette fédération je veux bien être » le dealer de bien être » à travers la pratique du triple effort