Article publié le 6 septembre 2017

Bonjour Antoine. Tu es très impliqué au niveau de ton club d’Orsay Triathlon. Peux-tu nous raconter son histoire ?

Le club d’Orsay s’est créé avec des amis triathlètes fin 2015 avec l’envie de porter un projet autour de valeurs pour tous : le triathlon est un sport souvent considéré comme un sport peu accessible et nous souhaitons changer cette image. Notre première rentrée a eu lieu en Septembre 2016 et ça été pour le moins sportif ; nous n’avons pas arrêté et je tiens à remercier ces amis, ces bénévoles, nos adhérents, nos mécènes , ainsi que la ville d’Orsay qui ont participé à la genèse de notre club. Honnêtement, nous pensions être une quinzaine et nous sommes vite arrivés à 75 licenciés avec une grosse proportion de néo-adhérents ! Le triathlon plaît et notre club colle parfaitement aux attentes des sportifs de la vallée de Chevreuse qu’ils soient néo-triathlètes ou déjà performants. Un gros travail a été fait par les membres du bureau du club afin d’avoir des créneaux natation, en termes d’encadrements, de structuration. Sur le plan événementiel et communication nous avons mis en place la 1ère édition de l ‘aquathlon d’Orsay qui a eu lieu en mai dernier et rassemblé plus de 150 participants ! Aujourd’hui, nous sommes un club en pleine croissance : 120 adhérents pour cette rentrée 2017 et une forte proportion de féminines, des projets plein la tête et toujours la même vision : le fait que le triathlon est un moment de partage et que le CA ORSAY Triathlon depuis sa création a des valeurs fortes qu’il faut conserver. Notre devise  est à l’image de ce qu’on a vécu cette année : le triathlon pour tous !

Tu es également impliqué dans la vie fédérale, au niveau de la ligue IDF. Pourquoi cet investissement ?

En effet, même si je ne suis pas élu, j’ai souhaité, suite à la dernière assemblée générale de la ligue Ile de France qui a eu lieu en mars dernier, participer à un groupe de travail sur la stratégie en communication de la ligue Ile de France de Triathlon animé par Jean-François ORHAN. L’objectif est d’avoir une communication « moderne, innovante et adaptée à tous les publics ». Une des premières  étapes est de fournir un site web à la ligue Ile de France (objectif : Janvier 2018) tourné vers les adhérents, les clubs, les organisateurs et à l’externe afin de capter un public plus large. Mais la communication de la ligue ne s’arrête pas là : la pleine maîtrise des réseaux sociaux est essentielle et les interactions entre les clubs et la ligue IDF doivent être plus fluides.  La ligue IDF doit être à l’image de ses adhérents et de ses clubs. Les clubs émergeants tout comme les clubs historiques doivent se sentir écoutés.

Tu as souhaité également t’impliquer au niveau de la Fédération sur le secteur de la communication. Comment cela s’est fait ?

Les clubs sont le cœur de la FFTRI et ce sont aux acteurs de terrain de s’impliquer dans la vie de leur fédération en mettant le peu de temps qu’ils leur restent et leurs compétences, au service de la FFTRI. Notre fédération est encore jeune et Il faut être pro-acif sur certains sujets si l’on veut qu’elle prenne la bonne direction ou tout du moins l’idée que l’on s’en fait. J’ai plaisir à échanger sur ce que pourrait être notre fédération dans 5, 10, 20 ans…

Je me suis porté candidat auprès de Jacky BAUDRAND en charge de la communication de la fédération française de triathlon pour intégrer un des groupes de travail de la FFTRI. Comme pour la ligue IDF, il me semble essentiel que les clubs apportent leur expertise en matière de communication. J’attends maintenant que cela se concrétise et prenne forme au niveau fédéral.

Enfin, tu as vu naître la Fédération de Demain, comment fais tu le lien entre ton investissement auprès des instances fédérales et ce mouvement ?

J’apprécie la manière dont la Fédération de Demain aborde les sujets fédéraux. Il y a une vraie expertise et une nécessaire remise en question. Le projet « identification et accompagnement des clubs » que vous avez pensé et détaillé à plusieurs reprises soit sur votre site web, soit en réunion m’a semblé tellement proche des préoccupations des clubs qu’il me semblait intéressant de l’intégrer à la stratégie en communication de la fédération ; nous étions alors avec Orsay Triathlon en plein dans cette phase. Cela passe par un support plus mature aux néo-clubs, à la mise en œuvre de plans de formations internes ou encore à l’expression d’un projet sportif ou d’une politique « club ». Concrètement, fournir des solutions webs clefs en main et gratuite aux ligues et clubs doit être un axe de développement de ces prochaines années. Donner les moyens aux acteurs de terrain leur permettra de faire rayonner notre sport et d’attirer des plus en plus de sportifs vers le triathlon et ses diverses déclinaisons. Enfin, je pense que l’investissement à la fois dans ce mouvement et dans la fédération française de triathlon est parfaitement complémentaire ; nous avons besoin d’idées nouvelles, de réflexions et de matérialiser ces concepts afin que la FFTRI devienne une fédération majeure.

Merci pour cette interview et vive le triathlon pour tous !

Merci à toi pour ton implication dans le développement de notre sport !

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