Article publié le 10 juin 2018

Bonjour à toutes et tous,

Nous tenions à apporter un éclairage sur un point qui nous semble essentiel : le respect des statuts. Le Conseil d’Administration Fédéral s’accorderait-il une tolérance dans leur application ?

Les statuts représentent l’écriture de la démocratie de notre Fédération. Son respect est donc une nécessité pour entretenir une confiance vis-à-vis des élus qui nous représentent au sein des instances nationales et régionales (majoritairement les mêmes personnes).

Très souvent, ces mêmes élus se protègent derrière d’autres textes (réglementation sportive, réglementation des épreuves nationales …) pour appliquer des règles vis-à-vis des clubs qui font la Fédération. Une absence totale de tolérance est observée dans des cas qui devraient être sujets à davantage de compréhension, d’écoute et d’adaptation. Quand des Président-e-s de club, des entraîneurs de structure, des bénévoles accompagnateurs, des triathlètes amateurs et professionnels s’entendent dire : « conformément au texte …, conformément au point …, votre demande ne peut pas être prise en considération » par lettre avec accusé de réception, on ne peut constater que le côté procédurier de nos élus.

L’explication de ce contexte est nécessaire pour mieux appréhender les éléments qui vont suivre et les mettre en perspective.

En effet, il s’avère qu’une personne du Conseil d’Administration n’a été licenciée à la FFTRI qu’au mois de Mai dernier. Statutairement, il y a deux éléments problématiques :

  • toute personne ayant des fonctions au sein de la FFTRI perd ses fonctions si elle n’est pas licenciée au 1er Janvier,
  • cette personne n’ayant assisté à aucune réunion depuis Novembre 2017, elle aurait dû être démissionnée par le Conseil d’Administration puisque ce doit être le cas au bout de trois absences successives.

Apparemment, cette personne a été dépêchée de se licencier en vue d’une démission. Avec la création d’un comité d’éthique et de déontologie validé lors de la dernière Assemblée, il nous semble totalement improbable d’imaginer ce genre de procédure qui créé un décalage énorme entre une « tambouille interne » et la considération des clubs et des licenciés.

De manière collatérale, cela pose la question du respect des statuts de la Fédération puisque lors de l’Assemblée Générale du 7 Avril, il y aurait donc eu deux postes vacants.

Comment cette situation ne pouvait-elle pas être connue avant la date de l’Assemblée Générale du 7 Avril ? N’y aurait-il pas eu dissimulation d’information ? Si c’est le cas, cela nous semble très grave de la part d’élus qui nous représentent et qui doivent être les garants du respect de la démocratie de notre Fédération.

En conclusion, nous pensons, que des erreurs peuvent être commises. Ce qui nous pose souci dans le cas présent, est le fait de ne pas être en mesure d’assumer cette erreur sans essayer de « cacher » les choses. Comment pourrions-nous garder confiance en des personnes en mesure d’agir de cette façon ? Cette situation est triste et nous espérons que cette personne finira son mandat car elle peut apporter beaucoup au fonctionnement du Conseil d’Administration.

Si elle était démissionnée ou qu’elle démissionnait, en dépit du fait que le non respect des statuts soit d’ores et déjà acté, cela apporterait encore davantage de garantie aux faits déjà avérés.

Nous espérons sincèrement que la situation s’éclaire. Néanmoins, nous tenions à acter ces éléments pour conserver une trace écrite et respecter la valeur de transparence qui est la nôtre. Rester constructif est une de nos principales valeurs.

Bonne poursuite de saison dans vos clubs et n’hésitez pas à nous contacter pour échanger sur des éléments qui vous questionnent. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous solliciter et nous vous remercions de votre confiance.

Les artisans de la Fédération de Demain

Leave a Reply