Afin d’inscrire dans la durée la démarche qui a été la mienne, vous trouverez dans cette formalisation, l’ensemble des actions que j’ai mises en œuvre pour essayer de faire avancer le sport qui m’a passionné pendant plus de 25 ans.
Alors que je finissais mon mandat en tant qu’administrateur fédéral, responsable de la commission jeune de la Fédération Française de Triathlon, je m’étais plutôt orienté vers un non renouvellement de ma candidature.
La principale raison qui m’a amené à faire ce choix est le sentiment d’impuissance devant le système patriarcal des instances nationales. En effet, pendant l’olympiade, j’ai porté différents projets avec comme thème principal : faciliter et valoriser le travail des acteurs de terrain, les clubs. Ainsi, la modification de la labellisation des écoles de triathlon, soutenue par trois vice Présidents et la DTN le Président était devenue une évidence pour le plus grand nombre. Las, le Président de la FFTRI en a décidé autrement, au grand dam de la majorité silencieuse et impuissante.
Néanmoins, la morale de l’histoire, c’est que les victoires de la vertu finissent par arriver. Le temps aidant, ce projet, finalisé et présenté en février 2015 a été validé en juin 2018. Une victoire pour l’intérêt général tant ce projet est au service de celles et ceux qui font vivre l’avenir de notre sport.
Alors que je m’apprêtais à quitter mes fonctions, un réveil soudain m’a fait changé littéralement de cap. Les yeux grands ouverts, je vois cette évidence apparaitre devant moi : je serai le nouveau Président de la FFTRI.
Afin de m’assurer que cette idée soudaine n’est pas une lubie, je cherche l’approbation de mon entourage et des administrateurs de mon travail. Tous sont enthousiastes et me mettent devant l’évidence : ce projet est à ta mesure.
S’ensuit une période de travail préalable sur la réalisation d’un projet afin de le rendre matériellement possible. Les finances passent au crible et je m’attache à vérifier que la philosophie que je porte est réalisable.
Un changement profond de schéma est en jeu : passer d’une politique pyramidale descendante à une logique d’horizontalité où le rôle de la Fédération est de mutualiser et de favoriser les solutions de terrain. On sort d’un rôle de strict accompagnement des projets du ministère pour se diriger aussi sur les éléments nécessaires au développement des clubs et en prenant comme base, le respect de notre ADN.
Trois axes principaux :
- Redonner du pouvoir d’action aux clubs en baissant significativement le montant de la licence,
- Accompagner les structures dans l’ingénierie des projets à mener en mettant en place un google du triathlon,
- Repenser et mettre en place un nouveau concept de Grand Prix d’exhibition indépendant du championnat de France des clubs.
31 octobre 2016
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